Devant nous, deux scénarios :
- L'escalade nationaliste et ses conséquences : protectionnisme (taxes et quotas à l'importation), fermeture des frontières aux étrangers, paralysie et impuissance des instances internationales (Europe, ONU, ..), montée des conflits entre états (USA v/s Chine, France v/s Italie)
- La mise en place d’un capitalisme du « Care » : déploiement du revenu universel, protection des économies et des cultures locales, forte taxation de la spéculation financière, accélération de la transition écologique
Dans les 2 cas, les entreprises et les territoires doivent dès à présent transformer leur modèle de développement afin d'être plus responsables et résilients.
Pour les territoires, il s’agit de privilégier un développement plus endogène (les entreprises et la production locales) et responsable (circuits courts, économie circulaire, consommation raisonnée, …) en s'appuyant sur une mobilisation massive des acteurs locaux et des habitants plutôt que sur la chasse aux subventions et aux grands groupes employeurs.
Pour les entreprises, il s’agit de :
- Conjuguer profitabilité et contribution à l’intérêt général (à l'instar du modèle des « entreprises à mission »)
- Travailler en réseau (développer la coopétition, l’intelligence collective)
- Faire preuve de toujours plus d’agilité et de résilience
Ce changement de paradigme constitue pour les entreprises et les territoires une formidable opportunité à saisir.